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mardi 24 septembre 2013

Nouveau mot tchèque « samorost »: à saisir dans vos dicos!


Avec samorost la technologie devient végétale et le végétal devient mécanique, l’artiste nous dessine un mot, son univers et l’anime. 

Depuis 2003, si l’on se fie à ce nouvel outil encyclopédique en ligne – wikipédia, la langue française (d’internautes) semble avoir adopté un autre mot tchèque : samorost [celui qui grandit/pousse tout seul > 1.naturel, 2.particulier, 3.autodidacte]. 

Le mot samorost fut mis en lumière par une série de jeux vidéo éponymes, indépendants, d’énigme et d’aventure, en pointer-et-cliquer au décor magnifique, développé par le studio tchèque Amanita Design. L’auteur est un jeune plasticien tchèque Jakub Dvorsky diplômé de l’Académie des Arts de Prague. Le jeu Samorost fut la thèse de fin d’étude de ce dernier. Samorost est le personnage de ce jeu : un lutin en pyjama blanc qui vit seul avec son chien sur une petite planète qui risque d’être détruite par une collision avec une autre planète. Puis ce sont les extraterrestres qui lui enlèvent son chien. Initialement, dans la langue tchèque le mot désigne un morceau de bois ou une racine d’apparence étrange qui peut rappeler la forme d’une créature. Nous pouvons l’associer également à un être humain et lui attribuer un caractère qui dénote l’insouciance du monde extérieur. Samorost peut également désigner un autodidacte ou une personne qui agit avec un don infus. 

Dans un autre jeu intitulé Machinarium, l’artiste Jakub Dvorsky fait un clin d’œil à un autre célèbre mot tchèque: robot. L’histoire se passe dans un endroit étrange et obscur, métallique, uniquement peuplé de robots. L’histoire est celle d’un petit robot injustement mis au rebus, à la ferraille à la sortie de la ville. Il se nomme Josef, en référence et en hommage de l’artiste tchèque Josef Čapek, le frère de Karel Čapek et véritable inventeur du mot robot. 

Sources : 

(GZ)