Article épinglé

vendredi 31 décembre 2010

Stage de perfectionnement linguistique et culturel pour les professeurs titulaires de l'enseignement secondaire


Eté 2011
Date limite: 7 janvier 2011

Nombre de places disponibles: 10
Lieu du stage: Université d'Etat de Saint-Pétersbourg
Dates du stage: 18-29 juillet 2011
Rectificatif: Ce stage s'adresse uniquement aux enseignants titulaires de l'enseignement secondaire (enseignants de russe ou en section européenne).

Descriptif du stage:

Modalités d'inscription:

jeudi 30 décembre 2010

Stages linguistiques pour étudiants français en Pologne


Bourses linguistiques
du gouvernement polonais
Promotion 2011/2012

Date limite:
10 mars 2011

Varsovie. Source: http://www.poczta-polska.pl/

Organismes d'accueil: Les stages d'été sont organisés par les Centres universitaires de langue et de culture polonaise pour étrangers de Varsovie, Cracovie, Lublin, Wroclaw et Katowice Cieszyn).

Dates:
  • Université de Varsovie : stage "Polonicum A" organisé généralement dans le courant du mois d'août. http://www.polonicum.uw.edu.pl
  • Université Jagellonne à Cracovie : stage organisé généralement dans le courant du mois de juillet. http://www.uj.edu.pl/SL/
  • Université catholique de Lublin (KUL) : stage généralement organisé en juillet ou en août. http://kul.lublin.pl/11643.html
  • Université Kardynała Stefana Wyszyńskiego de Varsovie (UKSW) : stage généralement organisé en juillet ou en août. http://www.uksw.edu.pl
  • Université Marie Curie de Lublin (UMCS) : stage généralement organisé dans le courant du mois de juillet. http://www.cjkp.umcs.lublin.pl
  • Université de Wroclaw : stage généralement organisé dans le courant du mois de juillet. http://www.sjpik.uni.wroc.pl
  • Université de Katowice : stage généralement organisé dans le courant du mois d'août (à Cieszyn). http://www.sjikp.us.edu.pl
Financement:
Le gouvernement polonais propose 50 mensualités pour l'année. La bourse comprend :
- soit la prise en charge des frais de scolarité et de séjour,
- soit la prise en charge des frais de scolarité à laquelle est ajouté un complément en argent pour couvrir les frais de logement et de bouche.
Les frais de voyage aller/retour sont en charge des étudiants.

Conditions de candidature:
  • Ces bourses sont destinées à des étudiants en Licence ou Master et ayant commencé l'étude de la langue polonaise au moment de la demande, mais les candidatures des étudiants du premier cycle peuvent également être acceptées.
  • Les bourses du gouvernement polonais sont accessibles aux candidats de moins de 35 ans.
  • Les autorités polonaises n'acceptent qu'un seul dossier de demande de bourse par candidat : il est donc impossible de présenter la même année une demande de bourse linguistique et une demande de bourse d'études et de recherche.
Assurance :
La Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) est obligatoire et peut être obtenue auprès de la mutuelle étudiante choisie par le candidat dans le cadre de ses études en France.

Composition du dossier :
Le dossier de candidature se compose d’une partie française et d’une partie polonaise.

1) Partie polonaise :
- formulaire à télécharger sur le site (à remplir en deux exemplaires)
- pièces constitutives du dossier mentionnées à la fin du formulaire
2) Partie française :
- formulaire à télécharger sur le site (un exemplaire)
- pièces constitutives du dossier mentionnées à la fin du formulaire

Diffusion des dossiers:
Le dossier complet (partie française et polonaise) doit être envoyé à l'adresse suivante :
Ambassade de la République de Pologne
Service culturel et scientifique
1 rue Talleyrand
75007 Paris

Date limite de candidature:
La date limite de réception des dossiers pour la campagne 2011/2012 est fixée au 10 mars 2011.

Procédures de sélection:
Les dossiers de candidature sont examinés à l'occasion d'une réunion de présélection réunissant des représentants des deux pays. Les demandes présélectionnées sont ensuite transmises à Varsovie pour décision finale et détermination du lieu d'affectation définitif qui peut ne pas correspondre au choix initial du candidat. L'agrément des autorités polonaises est généralement notifié avant la fin du mois de mai.

La liste des candidats présélectionnés puis admis sera mise en ligne sur le site Internet de l’Ambassade de Pologne à Paris.

Lien:

samedi 18 décembre 2010

Les Etudes slaves à INFOSUP Gironde le 11 janvier


Rendez-vous le 11 janvier

dans les locaux de l'université Bordeaux I à Talence!

http://www.infosup.u-bordeaux.fr/index.html


L'UNIVERSITE DE BORDEAUX 3

Y PRESENTERA SA NOUVELLE OFFRE DE FORMATION



L’enseignement du russe y est proposé dans le cadre de diplômes nationaux (licences, masters) et dans l’optique d’une activité professionnelle dans l’aire géographique concernée (ou en relation avec cette dernière) ou d’une activité scientifique ou d’enseignement portant sur les langues et cultures slaves. Ces diplômes nationaux sont les suivants :

  • La Licence de Langues, littératures et civilisations étrangères (LLCE), spécialité « russe » en trois ans.
  • La Licence de Langues étrangères appliquées (LEA), spécialité « anglais-russe » en trois ans.
  • Le Master professionnel « Management et négociation interculturels », spécialité « anglais-russe » (niveau Bac + 5).
  • Le MASTER « Langues et civilisations » Spécialité « Etudes slaves » (niveau Bac + 5) avec ses trois « parcours » optionnels :

o Etudes slaves en collaboration avec l’université Toulouse 2 Le Mirail, avec séminaires communs en 2e année.

o Europe contemporaine centré sur des problématiques de géo-politiques et de société relatives à l’Europe.

o Master double-diplôme Russie-Europe en collaboration avec l’université de l’Amitié des peuples de Moscou (RUDN). 


Les autres langues slaves, mais aussi le russe, sont enseignés dans le cadre de diplômes d’université (CLES : certificats de langue de l’enseignement supérieur ou CLUBs : certificats de langues de l’université de Bordeaux).

L’université de Bordeaux 3 est l’une des rares universités en France à proposer une préparation au CLES de russe (niveaux 1 et 2*), c’est-à-dire à une certification nationale attestant de la connaissance de cette langue et respectant le CECRL (Cadre Européen Commun de Référence des Langues). *à partir de la rentrée 2011.


LES "PLUS" DE BORDEAUX 3 !


Les licences LLCE et LEA accessibles à tous !

A Bordeaux 3, il est possible d’intégrer, sans connaissance préalable du russe ou avec un niveau de russe variable, des cursus aboutissant à des diplômes d'Etat. Les étudiants « grands débutants » bénéficient d’heures d'enseignement spécifiques qui leur permettent d’atteindre rapidement le niveau suffisant pour suivre les enseignements communs et de terminer leur licence avec un niveau comparable à celui des étudiants « avancés ».

Une licence LLCE bilingue !

A Bordeaux 3, l’association d’une deuxième langue slave (polonais ou serbo-croate ou tchèque, avec horaire renforcé en 3e année) au cursus de russe permet d’obtenir une licence bilingue (et même trilingue si l’étudiant décide d’y associer l’anglais).

Un Master reconnu en France et en Russie !

Dans le cadre du Master double diplôme, des étudiants bordelais passent un semestre à Moscou (Université de l’Amitié des Peuples), tandis que des étudiants russes viennent suivre un semestre de cours à Bordeaux. Des jurys communs sont organisés dans l’une ou l’autre des deux universités. A la fin de leur parcours, les étudiants admis reçoivent un diplôme de master de chaque université partenaire.

La mobilité internationale à la portée de tous !

A Bordeaux 3, de nombreuses possibilités de stage à l’étranger sont proposées aux étudiants (Moscou, Saint-Pétersbourg, Ekaterinbourg, Kharkiv…). Bordeaux 3 a signé avec plusieurs établissements de l’aire culturelle slave des conventions permettant aux étudiants d’effectuer des stages gratuits. Les étudiants bénéficient du dispositif de bourses AQUIMOB (www.aquimob.fr).

Des possibilités de poursuite d’études SUR PLACE ET AILLEURS EN FRANCE:

o Master professionnel 
Intégration Européenne et Développement Global (IEDG) de l’Institut d’Etudes politiques de Bordeaux (rattaché à Bordeaux 4)

o Master Management du Tourisme, des Loisirs et de l’Hôtellerie, Marchés émergents- Monde russe-PECO de l’Université d’Angers – département IMIS-ESTHUA (Tourisme et hôtellerie)

o Et bien sûr : Masters d’autres universités en France, Ecole hôtelière Vatel…





lundi 13 décembre 2010

XIIIe Congrès international des Lumières


Du 25 au 29 juillet 2011, le XIIIe Congrès international des Lumières réunira beaucoup de dix-huitiémistes à Graz, en Autriche. L'un des deux thèmes du Congrès est "L'Europe Centrale et Orientale au temps des Lumières". Dans le cadre du Congrès, une section sera organisée sur le thème suivant:

La Russie dans le miroir de la presse francophone
du XVIIIe s.:
images, circulation des savoirs et propagande

Section coordonnée par Daniel Droixhe (Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique), Vladislav Rjéoutski (université Paris Ouest) et Alexandre Stroev (université Paris 3)

Les périodiques francophones des Lumières se présentent comme les principaux agents de la République des Lettres qui assurent la transmission de l’information en recueillant à travers l’Europe, par l’intermédiaire de leurs réseaux, des nouvelles littéraires, politiques ou scientifiques. Ils contribuent ainsi à la promotion et et à la réception de cultures étrangères dans différentes aires culturelles.

Un des objectifs de cette section est d’attirer l’attention des chercheurs au thème russe dans la presse francophone des Lumières. Cette source est encore largement méconnue, alors que de nombreux journaux contribuent à faire connaître ce pays grâce à la diffusion des nouvelles qui viennent de Saint-Pétersbourg ou de Moscou, à la publication d’œuvres littéraires russes, de comptes rendus de livres russes ou de récits de voyage en Russie, de textes d’auteurs russes francophones. La presse des Lumières témoigne ainsi de l’intérêt de la République des Lettres pour ce pays neuf qui se traduit en des images multiples de la Russie. Si quelques uns des journaux européens sont favorables à la Russie, c’est parfois du fait des liaisons anciennes et étroites qu’entretiennent leurs rédacteurs avec la Cour de Saint-Pétersbourg. D’autres font des attaques virulentes contre la Russie et sa politique, attaques qui sont liées à la conjoncture de l’époque ou qui débouchent sur une polémique de fond portant sur les réformes conduites par Pierre le Grand et ses successeurs et sur l’état présent de cet empire. A ces critiques la Cour de Saint-Pétersbourg répond non seulement par la voix de ses périodiques officiels (Gazette de Saint-Pétersbourg dans ses versions russe, allemande ou française), mais aussi par celle de périodiques francophones non-officiels dont certains sont publiés en Russie et se trouvent liés aux personnages clé de l’empire. Ces différents périodiques jouent aussi un rôle important dans les transferts culturels entre l’Europe occidentale et orientale. Ces transferts comme les réseaux qui les sous-tendent, restent largement à explorer.

Cette section a pour vocation de faire état des travaux déjà achevés et en cours, de faire découvrir de nouveaux périodiques dans lesquels le thème russe est développé et d’étudier les interactions entre ces périodiques, entre les périodiques et les pouvoirs, les thèmes qui attirent l’attention des journalistes européens dans l’actualité russe et l’impact de ces publications sur l’image de la Russie en Europe.

Pour s’inscrire : adresser le résumé de la communication proposée à rjeoutski@free.fr Après la validation de votre proposition par les coordinateurs de la section, envoyer avant le 31 janvier 2011 le résumé aux organisateurs du Congrès à l’adresse : 18thcc.office@uni-graz.at (M. Andreas Golob, secrétaire du Congrès des Lumières à Graz). Les frais liés à la participation au Congrès sont à la charge des participants. Des bourses sont prévues pour faciliter la participation, adresser la demande aux organisateurs du Congrès avant le 31 janvier 2011 en les accompagnant d’une lettre de recommandation.

jeudi 9 décembre 2010

Postes d’assistants et de lectorat en Russie pour l’année universitaire 2011/2012


L'association loi 1901 Slaventures a pour but d'organiser tout type d'échanges entre la France et l'Europe de l'Est, notamment la Russie, et en général de développer toutes activités culturelles, touristiques, pédagogiques et économiques dans le cadre de ses relations avec les pays d'Europe de l'Est. Chaque année, elle propose des postes d'assistanat et de lectorat en Russie. Il s'agit pour des francophones d'enseigner le français dans des écoles ou universités russes.

Pour l'année universitaire 2011-2012, mise en ligne des postes et ouverture des candidatures au 01.02.2011 sur le site:

Lire les témoignages:

mardi 7 décembre 2010

La Russie au marché de Noël



Marché de Noël
16e édition
Jusqu'au jeudi 30 décembre 2010
Allées de Tourny

Le rendez-vous shopping incontournable des fêtes de fin d'année vous plonge dans la magie de la Russie, le pays des matriochkas et des Noëls sous la neige. Au travers de décorations et d'expositions d’artistes, le marché vous transporte dans l’univers d’un Noël slave.

Le Pôle animations
  • Des expositions des artistes russes et non-russes sur l’allée des Métiers d’Art, face à la place des Quinconces.
  • Une trentaine d’artistes et artisans d'art seront présents. Chaque semaine, une exposition sera consacrée à un artiste russe.
  • Des lectures de contes français et russes.
  • Des ateliers créatifs proposés aux enfants (les mercredi, samedi, dimanche et pendant les vacances scolaires).

La fête en famille...
  • Les sculptures sur sable de l’artiste arcachonnais Pascal Thomas.
  • La photo avec le Père Noël.
  • Les maquillages du visage pour les enfants.
  • Le Père Gel, le Père Noël russe, vêtu de blanc et de bleu, sillonnera les allées du Marché de Noël pour venir à la rencontre des enfants.
  • Les manèges : le traditionnel carrousel, le manège à côté de la Maison du Père-Noël et le nouveau "Attrape-Noël" : une pêche aux Pères-Noël.
  • Des chants et des danses : plusieurs chorales avec un répertoire français ou russe et des groupes folkloriques.

Dates / Horaires :
Jusqu'au jeudi 30 décembre 2010
Tous les jours de 10h30 à 20h00
Points gourmands de 10h30 à 21h00
Vendredi 17 et samedi 18 décembre
Mercredi 22 et jeudi 23 décembre
Lieu : Allées de Tourny, 33000 Bordeaux



Des correspondants en Russie


L'Ambassade de France à Moscou met à disposition des professeurs de russe une plateforme d'échange pour trouver des correspondants en Russie et développer des échanges scolaires ou universitaires franco-russes. Des annonces peuvent être ainsi consultées et lues sur le site www.francomania.ru à la page suivante :

http://www.francomania.ru/annonces

Pour toute question, contacter Coline Durand, chargée de mission pour le français à l'Ambassade de France en Russie, coopération éducative et linguistique: francomania@gmail.com

jeudi 2 décembre 2010

Enseignement du russe pour non spécialistes


Une présentation du Certificat de Compétences en langues de l’Enseignement Supérieur

Le CLES : structure et objectifs
Le CLES, le LMD et les concours
Bilan et perspectives

A télécharger sur le site de l’APLV:
http://
www.aplv-languesmodernes.org/spip.php?article3530

Les Cosaques de l'Oural à Sainte-Croix


Choeur des Cosaques de l’Oural et Chorale Crescendo

Samedi 4 décembre 2010 à 20h30
Abbatiale Sainte-Croix
Place Pierre Renaudel
33800 Bordeaux

« Souvenirs de l’ancienne Russie... un voyage musical au long du siècle dernier... »
Chef de Choeur : Vladimir Kozlovskiy


Acoustiquement accompagné de Solistes de l’ensemble philarmonique Wladimir (Balalaïka : par Igor Bezotosni et Bajan : Dimitri Zaharov), « le Choeur des Cosaques de l’Oural d’Andrej Scholuch » présente des morceaux mélancoliques du régime tsariste.
Ils présentent les arrangements des grands compositeurs et arrangeurs russes du siècle que sont Serges Jaroff et Andrej Scholuch. Seront au programme les anciennes musiques et oeuvres populaires russes mais aussi plusieurs musiques et oeuvres musicales nouvelles.

Tarif normal : 15€ / Tarif réduit et préventes : 12€
Entrée gratuite pour les moins de 10 ans

Lien:

samedi 27 novembre 2010

Postes de PRAG et PRCE dans l'enseignement supérieur


5 postes sont mis au recrutement cette année pour la rentrée 2011.

  • Université d'Angers (0621)
  • Université Bordeaux III (0486)
  • Université Rennes II (0323)
  • Université Toulouse II (0501)
(Voir BOEN n° 42 du 18 novembre 2010
http://www.education.gouv.fr/pid24494/n-42-du-18-novembre-2010.html)

+ Université de Picardie Jules Verne (à Amiens). Attention, ce poste n'a pas été signalé au BO du 18 novembre, mais il est vacant au 1er septembre 2011.

Université de Picardie Jules Verne
UFR de langues et cultures étrangères
Directeur: Wolfgang Sabler
Chemin du Thil
80025 Amiens cedex 1
tel: 03 22 82 73 90 (secrétariat: Anne Gay).

Pour plus de renseignements sur ce dernier poste, contacter: Dominique IVART domivart@orange.fr


jeudi 25 novembre 2010

L'université de Rennes 2 recrute un professeur de russe


Communiqué de Cécile Vaissié,
PR en études russes et soviétiques
Directrice du département de russe de Rennes 2

Le département de russe de Rennes 2 recrute un PRAG (professeur agrégé de russe) ou PRCE (professeur certifié de russe) pour la rentrée 2011.

Cet enseignant aura des cours en licence LLCE de russe et en LANSAD (étudiants non spécialistes). Il sera responsable du CLES.

Il devra s'engager dans l'encadrement pédagogique, dans les tâches administratives du département et dans l'organisation d'événements autour de la culture, de l'histoire et de l'actualité russes. Bref, il devra s'impliquer dans la vie du département et pourra y avoir des activités passionnantes.

Attention: la date limite de dépôt des candidatures est le 4 décembre.

Vous trouverez les informations disponibles sur ce poste sur le site de Rennes 2 (www.uhb.fr www.uhb.fr>), rubrique "recrutement".


mercredi 24 novembre 2010

Appel à communications : "Les Femmes en Russie au tournant du XXIe siècle"


Colloque organisé
par le Centre d'Etudes Slaves Contemporaines (ILCEA/Cesc)
Université Stendhal - Grenoble II
13 Mai 2011

Date limite d'envoi des propositions:
12 décembre 2010

Vingt ans après la disparition de l'Union Soviétique, les aspirations féministes ont repris leur cours en Russie, évoquant une nouvelle émancipation des femmes dans le contexte socio-économique post-soviétique. Y a-t-il eu des changements du rôle de la femme en Russie depuis les années 1990, et si oui, dans quelle mesure ?
On étudiera cette question dans trois domaines.
  1. On se demandera en premier lieu quel est désormais le rôle de la femme au sein de la famille, au regard, d'une part, d’une possible libération des mœurs en Russie depuis vingt ans, d'autre part de la politique nataliste menée par le gouvernement russe dans les années 2000 en raison de la crise démographique. On pourra aborder le problème des violences faites aux femmes et des mesures prises en faveur de la protection de celles-ci.
  2. On posera, en second lieu, la question du rôle des femmes dans la vie économique et notamment dans le processus d'adaptation à l'économie de marché : les femmes ont-elles été plus flexibles et plus inventives que l'ensemble de la population active ? Quel est le rapport des femmes à leur travail aujourd'hui ? Est-il moins secondaire qu'il ne l'était à l'époque soviétique pour beaucoup de femmes ? Dans quelles conditions les femmes font-elle carrière ?
  3. On s'intéressera enfin aux actions politiques spécifiques des femmes, non seulement des femmes exerçant des fonctions dans les institutions politiques, mais aussi des femmes militantes et engagées : le sont-elles plus ou moins que les hommes, et pour quelles causes ? Comment sont perçues leurs actions par l'opinion publique, en Russie et à l'étranger ?
Pour répondre à ces questions on s'appuiera, entre autres, sur la perception du rôle des femmes par la société à travers les représentations des femmes au cinéma, au théâtre, dans la littérature et dans la presse.

Merci d'adresser vos propositions avant le 12 Décembre 2010 à
Isabelle.Despres@u-grenoble3.fr
ou
Marie.Delacroix@u-grenoble3.fr

mardi 23 novembre 2010

Des cartes de vœux originales!



Afin de mettre en valeur et diffuser les œuvres des élèves sélectionnées à l’issue du concours «Mon image de la Russie» http://www.afr-russe.fr/spip.php?article1436 proposé par l’Association Française des Russisants et le Centre de Russie pour la Science et la Culture, l’AFR a édité des cartes doubles à partir des dessins des 29 élèves primés au concours.

Les 12 cartes: 12 euros seulement

Vous trouverez tous les détails (cartes, tarifs, conditions d'envoi...) sur le site de l'AFR: http://www.afr-russe.fr/spip.php?article1831

Colloque international "Catégorisation des langues minoritaires : approche pluridisciplinaire de la terminologie russe"



- 09-10 décembre 2010 -

Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine (MSHA),
salle Jean Borde
Domaine universitaire
10, esplanade des Antilles 33607 PESSAC cedex
Tel: 05 56 84 68 00.


Colloque organisé par:
UMR 5222 Europe européanité européanisation EEE, CNRS - Université Bordeaux 3
EA 506 Centre de recherche et de documentation européennes et internationales
CRDEI, Univ. Bordeaux 4
Université de Russie de l'amitié des peuples (Moscou)

Pour venir à la MSHA:

Consultez l'argumentaire et le programme du colloque:


L'université Michel-de-Montaigne recrute un professeur de russe à compter de la rentrée 2011

La campagne de recrutement des enseignants du second degré est ouverte du 18 novembre au 4 décembre 2011.

Uu poste de PRAG (professeur agrégé) ou PRCE (professeur certifié) de russe est vacant à l’université Michel-de-Montaigne Bordeaux 3 à compter de la rentrée 2011.

Cet enseignant devra résider dans l'agglomération bordelaise. Il devra assurer 384 heures TD de cours par an.

Il sera chargé des enseignements suivants :
  • cours de langue et civilisation russes en licence LLCE et LEA (étudiants spécialistes)
  • préparation au CLES de russe (étudiants non spécialistes)
Il assurera également des missions d'encadrement pédagogique:
  • coordination des enseignements de russe "grand débutant" (licence)
  • suivi du projet professionnel de l’étudiant
Le dossier de candidature doit être adressé à l'université Michel-de-Montaigne Bordeaux 3, à la Direction de la gestion du personnel et des carrières, au plus tard le 4 décembre 2010, le cachet de la poste faisant foi.

Les personnes intéressées sont invitées à consulter le bulletin officiel n° 42 du 18 novembre 2010:

et la page: Emplois et procédures d'affectation dans l'enseignement supérieur année 2011:

Pour plus de renseignements sur la procédure: contacter Sophie Bosgiraud, responsable du Pôle de gestion des personnels enseignants de l'université Bordeaux 3:
Sophie.Bosgiraud@u-bordeaux3.fr Poste fixe : 05 57 12 47 96

Pour plus de renseignements sur le profil du poste, contacter Pascale Melani, directrice du Département d'études germaniques et slaves de l'université Bordeaux 3, UFR Langues et civilisations:
pascale.melani@u-bordeaux3.fr

vendredi 19 novembre 2010

Etre assistant en Russie


Postes d'assistant de français dans les universités russes

Les fiches de postes pour l'année universitaire 2011-2012 seront en ligne sur le site de l'association Slaventures à partir du 1er février 2011.

Lien:

lundi 15 novembre 2010

Appel à communications : Etre russe, écrire à l'étranger


Etre Russe, écrire à l’étranger

Journée d’études,
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Département d’études slaves
Date limite: 31 janvier


Le département de russe de l'Université Paris Ouest Nanterre la Défense organise une journée d'études, le vendredi 27 mai prochain, autour du thème 'Etre russe, écrire à l'étranger'.


Argumentaire

Qu’il réside à l’étranger de manière permanente ou temporaire, quel que soit le pays d’adoption, l’écrivain « russe de l’étranger » (russkogo zarubejia) constitue un concept unique dans l’histoire de la littérature « russe » mais s’applique essentiellement aux auteurs émigrés après la révolution de 1917. Ce constat invite à réexaminer la validité de ce concept, ou de « l’écriture de l’exil » (Nedim Gürsel) pour les écrivains expatriés au XIXe siècle, résidant à l’étranger pour des raisons personnelles (Tourgueniev) ou politiques (Herzen), et pour les autres vagues d’émigration jusqu’au début du XXIe siècle. On observe en effet un changement considérable dans la nature de ce phénomène au cours de ces deux derniers siècles : si les premières générations s’inspiraient avant tout de la vie russe et s’adressaient au public de Russie, l’exode forcé des Russes blancs en Europe (à Prague, à Berlin et surtout à Paris, mais aussi à Shanghai) après la révolution d’Octobre fait apparaître un type d’écrivain qui s’adresse cette fois-ci au cercle plus restreint de la communauté russophone résidant aussi à l’étranger, sans nourrir l’espoir de voir ses œuvres publiées en Union Soviétique. Lorsque le changement géographique est généré par une pression politique, le rapport de l’auteur à son passé est beaucoup plus aigu, et l’amène à se questionner nécessairement sur la reconstruction d’une existence sur les ruines d’un passé endeuillé, ainsi que sur la bipolarité de son identité. Il faudra s’interroger sur l’impact de cet état ambivalent sur l’écriture produite dans un ailleurs contraint. La meilleure façon de s’en faire une idée consiste sans doute en une étude comparative des textes produits avant et après l’exil (Bounine, Chmelev, Balmont, Kouprine, A. Tolstoï, Teffi…).

La plupart de ces auteurs restent fidèles à la langue russe, mais d’autres, comme Nabokov ou Berberova, s’orientent vers une langue étrangère, soit directement, soit par le biais de la traduction. Moins visible est l’émigration d’écrivains de l’immédiat après-guerre, souvent liée aux déplacements subis pendant la guerre : leur succès a du moins été peu médiatisé car leur départ n’avait généralement rien d’idéologique (N. Narokov, L. Rjevski, S. Maximov…). Dans quelle mesure leur écriture se distingue-t-elle, au moins d’un point de vue formel, de celle de la précédente vague ?

Le désir d’échapper à la censure, au jugement de ses compatriotes, ou tout simplement d’élargir les possibilités de création peuvent motiver l’exil lui-même : parfois, le fait de résider à l’étranger est même le seul moyen de voir ses œuvres éditées, en russe ou traduites vers une autre langue, comme c’est le cas de Sergueï Dovlatov et Joseph Brodski, de la vague d’émigration des années 1970, dont les premiers livres ont été publiés aux Etats-Unis. D’autres ont abandonné la fiction dans laquelle ils écrivaient habituellement avant leur départ, pour se consacrer à d’autres genres (recherches historiques, essais, etc.), comme Soljenitsyne, à partir de son expulsion de l’URSS en 1974.

Enfin, de nos jours, les auteurs résidant de manière permanente à l’étranger, s’adressent souvent à la fois au lecteur de leur pays d’accueil et de leur pays d’origine (comme Dina Rubina, qui vit en Israël). Ceci pose au lecteur contemporain la question de l’interprétation de cette double énonciation : en jouant sur deux tableaux, sur un double horizon d’attente, ce type d’écrivain se place lui-même dans une posture difficilement tenable qui pourrait s’apparenter à un défi. Quant à Andreï Makine, qui contourne cet écueil, il offre aux seuls lecteurs français de plaisants clichés russes qui offusqueraient plus d’un de ses anciens compatriotes. D’autres encore, dans un univers décalé, fournissent au lecteur des intrigues inattendues et burlesques, comme Iegor Gran.

Cette situation particulière de l’écrivain russe à l’étranger fait surgir de nombreux questionnements qui permettent d’ouvrir un champ d’études à la fois théorique et pratique dans les domaines de l’histoire de la littérature, de la traduction, de la narratologie, de la philosophie. Nous invitons les intervenants de cette journée d’études à s’interroger sur les conditions qui ont présidé aux choix de l’auteur concernant la langue dans laquelle il écrit, les thématiques abordées, son engagement personnel et les répercussions de cette écriture tant sur l’écrivain lui-même, à un niveau ontologique, que sur le public avec lequel il interagit. Enfin, il conviendra de rechercher un ou plusieurs termes pour définir la situation de ces auteurs à l’étranger car, selon Brodski, « on peut considérer le mot exil comme n'étant peut-être pas le terme le plus approprié pour décrire l'état d'un écrivain forcé – par l'Etat, la peur, la misère, l'ennui – de quitter son pays ».

Merci d'envoyer toute proposition de communication avant le 31 mars prochain, à l'une des adresses e-mail suivantes :
graham.roberts@u-paris10.fr
anna.akimova@yahoo.fr