Notre Blog est consacré aux Études Slaves à l'Université Bordeaux Montaigne.
Son but est d'informer sur nos activités dans le domaine de l'enseignement, de la recherche, des relations internationales, de l'action culturelle, sur le parcours de master LLCER: Études slaves: Monde est-européen.
Pour la première fois, la Pologne accueille des assistants de langue française cette année, en 2020-2021. À titre indicatif, 2 postes sont proposés cette année.
Depuis le printemps dernier, les étudiants français inscrits dans des établissements russes ne peuvent plus étudier sur le territoire de la Fédération de Russie (alors que la France accepte le séjour des étudiants russes sur son territoire).
Pour aider à changer les choses, signez la pétition.
Compte rendu de la conférence qui s’est tenue à Paris le 24 janvier 2020, par Sylvette Soulié. À lire sur le site de l’Association française des russisants ICI.
Le workshop "Kroujok – Cercle littéraire sur le XIXe siècle russe" est organisé par Laetitia Decourt (Sorbonne Université), Catherine Géry (Inalco) et Victoire Feuillebois (Université de Strasbourg). La première séance aura lieu le 22 octobre de 9h30 à 12h30. Elle sera accessible via la plateforme zoom aux enseignants, doctorants et masterants qui en feront la demande.
Pour cela, écrire à Victoire Feuillebois à l'adresse: feuillebois[at]unistra.fr
Plus d'infos: https://gdrus.hypotheses.org/720
Les stratégies de légitimation du politique se constituent le plus souvent à partir des représentations mémorielles élaborées par les auteurs mêmes de ce discours dans l’histoire nationale. Aussi l’invocation d’une mémoire particulière de l’histoire peut-elle parfois défendre une certaine idée de la nation qui n’en vise pas moins à légitimer la pérennité d’un régime politique sans véritable opposition, ni possible alternance. Ce phénomène d’instrumentalisation de l’histoire permet de façonner des identités nationales selon les modèles dont les pouvoirs en place se réclament. Les discours officiels sur l’histoire inscrits dans les politiques de la mémoire suscitent, en contrepoint, l’émergence de discours alternatifs émanant d’acteurs divers issus de la société civile. Antagonistes dans leurs objectifs de légitimation du politique, ces deux types de discours n’en présentent pas moins souvent des similitudes dans le choix des outils dont ils usent pour promouvoir des modèles politiques décrétés légitimes, en inscrivant leur engagement dans la dimension proprement discursive et narrative, voire artistique.
Le présent colloque se propose de croiser ces deux types de discours dans les sociétés contemporaines. L’enjeu est de parvenir à éclairer des traits communs ou distinctifs dans les stratégies de légitimation impliquant la formation d’identités collectives par la (re)construction du récit historique ou les représentations mémorielles qui lui sont sous-jacentes. Comment le politique est-il légitimé ou délégitimé dans ces deux types de discours ? Le pouvoir est-il la seule finalité de ce processus de légitimation du politique par le recours à l’histoire et à la construction de la mémoire ? Dans quelle mesure un tel phénomène s’observe-t-il d’une aire géoculturelle à l’autre ? Telles sont, dans leurs grandes lignes, les questions auxquelles les intervenants de ce colloque tenteront d’apporter des éléments de réponse.
ATLAS organise depuis 2010 La Fabrique des traducteurs au Collège International des Traducteurs Littéraires (CITL) à Arles. Ce programme a pour objectif de donner à de jeunes traducteurs en début de carrière l’occasion de travailler avec d’autres traducteurs expérimentés et de mieux connaître le paysage de la traduction et de l’édition dans les deux pays. Chaque atelier met en présence, pendant dix semaines, trois jeunes traducteurs étrangers et trois jeunes traducteurs français.
Trois binômes de traducteurs expérimentés se succèdent et guident le travail des six jeunes traducteurs pendant 2 à 3 semaines chacun. Le temps restant est dédié aux rencontres professionnelles et à la préparation de la lecture publique des travaux. Les textes traduits au cours des ateliers font l’objet de deux lectures publiques de clôture.
Du lundi 19 octobre au mardi 22 décembre 2020, il s’agira de la 3e session de l’atelier russe-français. Il est organisé en partenariat avec l’Institut Perevoda de Moscou.
L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au mardi 30 juin 2020.
Le Master Études slaves parcours Russie-Europe: langues et cultures est un Master à dimension internationale:
Il est organisé en partenariat avec l’université de l’Amitié des peuples de Russie (URAP/RUDN).
Chaque année, les étudiants de Bordeaux passent un semestre à Moscou, tandis que les étudiants de Moscou viennent suivre un semestre de cours à Bordeaux.
La soutenance du mémoire de fin de Master se fait dans la langue du pays où est soutenu le mémoire (en France pour les étudiants français, en Russie pour les étudiants russes). Des jurys communs sont organisés chaque année dans l'une ou l'autre des deux universités.
A la fin de leur parcours, les étudiants admis reçoivent un diplôme de master de chaque université partenaire.
Le Master Études slaves parcours Monde russe et est-européen est un master trilingue (Russe, LV2 slave – polonais ou tchèque ou serbo-croate, anglais):
Il est dédié au monde est-européen (Russie, CEI, pays slavophones d'Europe centrale et orientale)
Il permet de suivre tous les enseignements à l'université Bordeaux-Montaigne et de participer aux activités de recherche de l'université.
Licence 1 1ère inscription à l'Université Bordeaux Montaigne – du 22 janvier au 12 mars 2020 (dispositif PARCOURSUP).
Licence 2, Licence 3 – 1ère inscription à l'Université Bordeaux Montaigne ou réorientation (changement de discipline) : du 11 mai 2020 au 22 juin 2020.
L'université Bordeaux Montaigne est fermée jusqu'à nouvel ordre.
Pour tout renseignement sur les études slaves à l'université, vous pouvez contacter par courriel les différentes responsables de formation (voir la page "Les études slaves à Bordeaux Montaigne").
L'auto-édition clandestine dans le bloc de l'Est (1945-1991)
Organisation: Hélène Camarade, Pascale Melani
Jeudi 12 mars 2020
9h30-16h30
Université Bordeaux Montaigne, Maison de la Recherche, salle des thèses
Ce séminaire se propose de revenir sur une pratique, née en URSS, qui s’est diffusée dans l’ensemble des pays de l’ancien bloc de l’Est. Le concept de Samizdat (самиздат, littéralement : « auto-édition »)
regroupe diverses formes de publications clandestines nées au confluent de la « débrouille » et d’une volonté éthique de « vivre dans la vérité ». Elles ont constitué des outils de résistance intellectuelle et politique qui ont pu prendre des formes variées selon les pays, avec la manifestation d’un souci esthétique très fort en Tchécoslovaquie, par exemple. L'objectif est de réunir des spécialistes des différents ex-pays socialistes afin de retracer l’histoire plurinationale du samizdat et d’établir des comparaisons.
9h30 Ouverture du séminaire,
discours introductif.
9h45 Cécile Vaissié, Université Rennes 2 : Le samizdat en URSS :
l’émergence d’une « deuxième culture », également sociale et
politique
10h30 Agnieszka Grudzinska,
Sorbonne-Université, UMR Eur’Orbem : Le samizdat en Pologne
pause
11h30 Xavier Galmiche, Sorbonne-Université, UMR Eur’Orbem : « La belle ouvrage » : atouts esthétiques et pratiques du
samizdat tchèque
12h30-14h00 Pause déjeuner
14h00 Gabriela Ziakova, Université
Bordeaux Montaigne, EA 4593 CLARE (Centre d’études slaves): De l'autre côté du samizdat slovaque : jeux collectifs
inventifs et surréalistes comme huitième merveille
14h45 Kévin Dagneau, Université
Bordeaux Montaigne, EA 4593 CLARE (CIRAMEC): Enjeux, formes et évolution des samizdats en RDA (1971-1990)
Appel à candidature à destination des doctorants de 2e année et plus
de France, Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie
Date limite de dépôt des dossiers : 31 mars 2020
Période de la mobilité : 1er septembre 2020 – 31 août 2021
Le Centre français de recherches en sciences sociales offre des aides à la mobilité d’un an à des doctorants en 2e année de thèse ou plus inscrits dans une université en France, Hongrie, Pologne, République tchèque ou Slovaquie. Les travaux des doctorants doivent s’inscrire dans l’un des axes de recherches du CEFRES. Le montant des aides est de 20 000 CZK mensuelles pendant 12 mois. La maîtrise de l’anglais est obligatoire, celle du français appréciée. Les doctorants retenus rejoindront l’équipe du CEFRES et participeront à la vie scientifique du centre à Prague.
Aimez-vous la langue russe comme nous l’aimons ? C’est le moment d’oser ! Saint Valentin nous incite à le dire : «Я Вас любил: любовь ещё, быть может…».
On vous invite à découvrir les phrases pour exprimer vos émotions, à parler des plus beaux poèmes d’amour russes et même à en apprendre un par cœur…
Ainsi, le sujet de cette rencontre est «Я тебя люблю!»
L'accès et la participation à ce café langue russe sont libres et gratuits.
Venez le 13 février à 18h pour deux heures de conversation!
L’inscription est obligatoire avant le 11 février par mail :
Lors de ma troisième année de licence j’ai eu l’occasion de partir en échange à l’université d’État de Moscou. J’y ai effectué le dernier semestre de ma licence, à savoir du 8 février jusqu’au 20 juin 2019. Les cours commencent avec un test de positionnement, après celui-ci nous sommes assignés à une classe avec plus ou moins le même niveau. Les cours de phonétique, de linguistique, de grammaire, de pratique orale russe étaient obligatoires, mais j’ai pu choisir de participer à des cours de civilisation russe, de serbo-croate (que j’avais commencé lors du premier semestre de la troisième année), un cours de pratique orale (en plus de celui imposé) et j’ai également choisi d’assister à un cours de civilisation française, mais je n’ai pas passé d’examen puisque cela ne rentrait pas dans ma licence. Tous les cours étaient dispensés en russe, je n’ai eu aucun cours en anglais. Le choix des cours est très large, en général ils ont tous un lien de près ou de loin à la licence LLCER Russe (maintenant Licence Russe Trilangue). Avoir étudié à l’Université d’État de Moscou peut être un gros plus sur le CV. L’avantage, selon moi, d’aller à Moscou est le fait que la ville soit gigantesque, en un semestre je n’ai pas pu tout visiter. La ville est très dynamique et très diversifiée ethniquement. Moscou est très bien desservie par les transports bien moins chers qu’en France (métro, bus, taxi, vélo). Cependant la ville est relativement chère contrairement à Krasnodar, Kazan et Belgorod. Pour le logement, il n’est vraiment pas coûteux, environ 80€ pour 5 mois. J’ai eu la chance d’avoir une très bonne chambre, parfois certaines chambres sont très piteuses, dans ce cas, il ne faut pas hésiter à demander à changer de chambre, et insister s’il le faut. Si j’avais donc des conseils à donner sur cette destination, je conseillerais tout d’abord de faire attention au budget prévu (prévoir les dépenses comme si vous étiez à Bordeaux). L’administration est semblable à celle qu’on a en France, donc il faut être patient et parfois perdre une journée en faisant des allers-retours entre les bureaux de l’administration. Je pense que toutes les destinations en Russie sont bonnes pour les étudiants qui veulent connaître le pays et approfondir la langue russe. La différence de niveau se fait sentir entre l’arrivée et le départ. Moscou a été une excellente expérience pour moi, et je conseille à tous les étudiants LLCER Russe d’y aller étudier.
PROJECTION UNIQUE suivie d'une rencontre avec le réalisateur.
Soirée organisée par le Lycée Camille Jullian de Bordeaux, l'Association des Russisants d'Aquitaine et l'École Supérieure des Beaux Arts de Bordeaux – EBABX.
Rencontre avec le réalisateur animée par Joël Rousselot, professeur de géographie en Classes préparatoires au lycée Camille Jullian.
Achetez vos places à l'avance au cinéma, à partir de vendredi 31 Janvier.
L'université technique d'État Nosov de Magnitogorsk
Un témoignage d'une étudiante de L3
sur son séjour à l'Université de Magnitogorsk
Après plusieurs heures de voyage, je suis arrivée à Magnitogorsk très tôt le matin du 31 août. Un professeur de l’Université est venu me chercher. Je n’ai pas été trop surprise par l’architecture soviétique à son apogée, de l’aéroport jusqu’au campus par l’une des trois rues principales - la rue Karl Marx. Je voulais une ville différente de Bordeaux, autre que Moscou, et plonger dans la « vraie Russie » - je crois que j’ai bien choisi.
Je suis en contact avec Katya, de l’université de Magnitogorsk, qui est actuellement dans notre université Bordeaux Montaigne. Dès le premier jour, des amis de Katya sont venus me voir pour m’accueillir. Ils m’ont invité chez eux, offert du thé, des chocolats… je suis rentrée le soir du premier jour avec un sac de légumes, fruits et chocolats.
Le lendemain, je visitais déjà la ville sur plusieurs kilomètres.
Tatiana Pashkovskaya, ma professeure-référente, m’attendait à l’université le lundi matin pour les tâches administratives russes. L’après-midi, je suivais mon premier cours.
J’ai été surprise par la gentillesse des étudiants, la façon dont ils sont venus vers moi et se sont présentés. Les professeurs sont compréhensifs sur le fait que je ne parle pas bien le russe et que je suis avant-tout ici pour apprendre la langue en immersion.
Maintenant, je connais déjà le centre de la ville et je me régale à prendre des photos. Je continue de faire de nouvelles rencontres.
Les remarques quotidiennes de la différence culturelle sont intéressantes. Je poursuis les cours et je ne m’ennuie pas…
Tatiana Pashkovskaya veille sur moi. J'espère continuer sur cette voie en atteignant mes objectifs.
La représentation de Rossotrudnichestvo en France – le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris invite les citoyens français et les apatrides, qui vivent en France, à faire leurs études en Russie et bénéficier de la bourse d’Etat pour des études en Russie ou des stages linguistiques d'été.
Le calendrier de la procédure :
Ouverture des candidatures en ligne : 10 janvier 2020 ;
Date limite de candidature en ligne : 31 mars 2020 ;
Envoi des résultats : durant les mois de mai–juillet.