Université Michel-de-Montaigne Bordeaux 3
24 et 25 novembre 2011
Maison des Suds, Maison des Pays ibériques
et Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine
Argument:
De 1648 à 1848, de la fin de la guerre de Trente ans à la révolution incertaine du XIXe siècle, les correspondances peuvent-elles être le lieu de l'affirmation d'un individu ou d'un groupe, voire soutenir l'idée d'une identité commune en Europe Centrale que les monarques ou les despotes éclairés veulent justement souvent contrôler ?
L'échange épistolaire reste certes encore un fait élitaire parce qu'il suppose la maîtrise de l'écriture, mais cette époque connaît l'épanouissement des correspondances privées et, en Pologne, en Bohème, en Hongrie, dans les espaces roumains, l'usage de la langue française donne souvent une relative unité à des réseaux complexes aux contours incertains, ceux des coreligionnaires et des militaires, des artistes et des mécènes, des politiques et des administrateurs, des financiers et des économistes, des scientifiques et des écrivains.
Ce colloque, organisé par le Centre d'études des mondes moderne et contemporain (CEMMC), qui a pu rassembler à Bordeaux 3 des chercheurs et des doctorants venus de toute l'Europe grâce au soutien exceptionnel de La Poste, du château Beychevelle et de la direction de la coopération du Ministère de l'enseignement supérieur, illustre les impératifs de la collaboration européenne universitaire et les liens que les laboratoires bordelais peuvent construire avec des entreprises internationales.
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